Bruce Gilden est l'un des photographes de rue les plus emblématiques de notre époque. Connu pour ses gros plans graphiques et souvent conflictuels réalisés au flash, ses images ont un degré d'intimité et de franchise qui sont devenus une signature dans son travail. S'il s'est fait les dents sur les trottoirs de New York où il a grandi, il a depuis réalisé d'importants travaux en Haïti, au Japon, à Moscou, en France, en Irlande et en Inde. « Je suis connu pour prendre des photos de très près », déclare Gilden à propos de sa pratique. "Et plus je vieillis, plus je me rapproche."
Gilden est né à Brooklyn, New York en 1946. Il a étudié la sociologie à la Penn State University mais n'a pas terminé le cours. Bien qu'il ait brièvement flirté avec l'idée d'être acteur, Gilden décide de devenir photographe en 1967, lorsqu'il achète son premier appareil photo. Il a suivi des cours du soir à la School of Visual Arts de New York, mais se considère largement comme un autodidacte.
En plus de ses nombreux projets personnels acclamés, Gilden a travaillé sur des commandes pour Louis Vuitton, le système de transport parisien RATP, The Climate Group et Mission Photographique Transmanche ainsi que des publications telles que Wallpaper, New York Times Magazine.
Gilden a reçu de nombreux prix et bourses pour son travail, notamment des bourses du National Endowments for the Arts (1980, 1984 et 1992), la bourse française «Villa Medicis Hors les Murs» (1995), des bourses de la New York State Foundation for the Arts ( 1979, 1992 et 2000), une bourse d'artiste de la Japan Foundation (1999) et en 2013 une bourse de la Fondation Guggenheim. Depuis les années 70, son travail a été exposé dans des musées et des galeries du monde entier.
Gilden vit à Beacon, New York. Il rejoint Magnum Photos en 1998.
Découvrez le coffret Wombat 48 réalisé par Bruce Gilden.
Bruce Gilden - photo ©Jonathan Auch
For almost 30 years, Paolo Verzone has been photographing the world around him. At his beginnings, he covers the news as it appears in the pages of European and international magazines: a world in perpetual motion, ever so changing, which he observes with the distance of those not bound to the emergency of the moment.
With rigor and eclecticism, he goes from news assignments to long term projects, from embedded documentary stories to posed portraits. From black and white to color, as well, and finally from analog to digital.
Over time, his interest of the world is drawn more and more towards its people. He develops demanding sets of photographs made with a medium format view camera, that imposes a focus on the subject, presented full-length.
Whether it is a set of portraits of Europeans at the beach, Seeuropeans (1994 / 2002), or the Moscow Project
(1991 / 2011), produced in collaboration with Alessandro Albert, the sum of the people photographed reflect upon the multiplicity and singularity of each individual.
With his project on the cadets of the main European military academies, started in 2009, Paolo Verzone maps us contemporary Europe through a part of its youth, while questioning the European identity.
Paolo Verzone was awarded at World Press Photo in 2000, 2009, and 2015. His photographs are part of different collections at the Victoria & Albert Museum, the Bibliothèque Nationale de France, and the Instituto Nazionale della Grafica, in Rome.
Join the Canon Ambassadors programme in 2017.
Découvrez le coffret Wombat de Paolo Verzone.
]]>Autoportrait, autofiction, Kourtney Roy devient le personnage unique d’un théâtre intérieur et de ses sortilèges. Son corps, artificiellement placé dans un décor naturel, se prêtera à toutes les énigmes, à mille et une vies travesties, falsifiées.
]]>Son impulsion pour un angle non conventionnel s'est développée après une carrière de 10 ans en tant que photojournaliste lorsque De Middel est sorti du documentaire pur et a produit la série acclamée The Afronauts (2012). Il a exploré l'histoire d'un programme spatial raté en Zambie dans les années 1960 à travers des reconstitutions mises en scène de récits obscurs, remettant en cause la représentation traditionnelle du continent africain.
Le projet en cours de De Middel, Gentleman's Club (qui a débuté à Rio de Janeiro en 2015 et s'est maintenant étendu à tous les continents du monde, à l'exception de l'Australasie) se concentre sur le côté moins documenté de la prostitution : les clients masculins. Ses portraits intimes de ces hommes subvertissent les paradigmes du statu quo pour fournir de nouvelles sources d'intuition et de compréhension. En plus de ses projets personnels acclamés, De Middel a travaillé sur commande pour des clients tels que la Fondation Nobel de la paix, Christian Dior, Vanity Fair USA, Vogue USA et le FC Barcelone.
De Middel est né en Espagne et est basé entre le Mexique et le Brésil.
Elle est devenue nominée Magnum en 2017.
Crédit photo : © José Castelar
]]>Ses clichés surréalistes séduisent Harper’s Bazaar, Vanity Fair, L’Officiel et Vogue. L’artiste prolifique multiplie les projets. Au cours de la pandémie, Zhong Lin se lance le défi gargantuesque de réaliser une photographie chaque jour pendant un an. Véritable manifeste créatif, Project 365 entérine son empreinte poétique et fantastique. La photographe accomplit une métamorphose inédite du corps, noyé, tordu, fleuri. Fascinants, effrayants, ses clichés attisent la peur, le calme ou le désir : elle entend susciter une expérience sensible et transcendante.
Zhong Lin explore des thèmes atemporels susceptibles d’éveiller des sensations universelles. Elle connaît depuis son plus jeune âge la musique indienne, la cuisine malaisienne et le cinéma américain ; ses parents discutent en chinois, en anglais, en malaisien. Ce syncrétisme joue un rôle fondateur dans son œuvre : Zhong Lin invoque l’inconscient universel. Dans cette optique, les images choisies par la photographe pour Wombat évoquent les thèmes de la nudité et de l’eau. Les hommes partagent un rapport universel à l’eau, peu importe leur origine. L’eau protège le nourrisson dans le ventre de sa mère ; l’eau engendre la vie et la mort ; l’eau suscite la peur et le calme. Zhong Lin exalte ce lien invisible et explore ce vaste thème sous toutes ses formes. Des bulles, des gouttes, des larmes constellent ses photographies. Elle entend stimuler les sens du spectateur, et éveiller des souvenirs, le premier baiser, l’odeur de la pluie.
L’eau occupe une place ambivalente dans le tirage d’art du coffret. Le bain suggère le silence et le calme, mais aussi la noyade. Seules les bulles d’oxygène maintiennent le modèle en vie. Ces poches délicates insufflent à la photographie sa vitalité, elles assurent la protection et la connexion entre le spectateur et le modèle lointain. Les lèvres rouges et la peau diaphane, la dormeuse est aussi sensuelle que macabre, à l’image de la photographie énigmatique de Zhong Lin. L’artiste instille l’ambiguïté entre le trouble et le calme, la peur et la langueur. Zhong Lin loue la liberté de créer, sans frontière, sans limite, sans définition, et confie au spectateur le soin de l’interprétation.
]]>Née dans l’ancienne Union soviétique, Markosian a immigré aux États-Unis lorsqu’elle était enfant. En 2010, elle a obtenu une maîtrise de la Graduate School of Journalism de la Columbia University. C’est là qu’elle se découvre un intérêt pour la photographie. « Je ressentais une réelle curiosité, une soif de voir le monde et la photographie m’a offert un laissez-passer vers les coulisses. » Immédiatement après avoir obtenu son diplôme, Markosian a déménagé en Russie, où elle a passé les années suivantes à travailler sur son premier projet, Goodbye My Chechnya (2012), dans lequel elle se penche sur la vie de jeunes Tchétchènes alors qu’elles et ils deviennent adultes dans une république en pleine redéfinition après deux décennies de guerre.
Depuis lors, son travail l’a conduite dans certaines des régions les plus reculées du monde, où elle a réalisé des projets personnels et éditoriaux. La relation profonde qu’elle tisse avec ses sujets est essentielle à sa pratique et ne cesse de se renforcer avec le temps. Son projet Inventing My Father interroge l’absence de son père, qu’elle a laissé à Moscou lorsque sa famille a immigré. « À travers mes images, mon père à repris vie. Les clichés que j’ai pris ont permis de combler des lacunes, de confirmer des impressions et d’apporter des preuves là où il n’y en avait pas auparavant. Je ne suis pas certaine que la photographie puisse réellement combler ce fossé, mais elle nous a permis de créer quelque chose qui nous appartient. »
Elle a notamment reçu une bourse de la New York Foundation for the Arts (2019), le World Press Photo Award (2019), le Magnum Foundation Fund Grant (2018), la Elliott Erwitt Foundation (2019), le Chris Hondros Fund Award (2015), le Firecracker Grant (2014) et le Burn Magazine Emerging Photographer Fund (2013). Sa première publication monographique, Santa Barbara, a été publiée par Aperture en 2020 et est accompagnée d’une exposition qui a été présentée pour la première fois aux Rencontres d’Arles en 2020 avant de se rendre au MOMA de San Francisco (2021) et à l’International Center of Photography à New York (2021). Markosian est représentée par Rose Gallery à Los Angeles et la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris, France.
]]>Elizaveta Porodina (née en 1987 à Moscou) est une artiste, photographe et psychologue clinicienne russe connue pour ses thèmes surréalistes et son usage du symbolisme. Une collision d’images où fusionnent des scénarios expérimentaux et des songes cinématographiques, dans lesquels la couleur éveille nos états émotionnels vers une conscience supérieure.
Les premières années de Porodina ont été marquées par les bâtiments brutalistes et massifs de la ville de Moscou. Une influence inconsciente qui lui a peut-être inspiré la croyance selon laquelle les personnes les plus fortes sont des solitaires. C’est à travers ses photographies que Porodina explore les mystères de son moi intérieur et la distance infranchissable qui la sépare de ses semblables. Se retrouver dans une dimension autre, où il est possible de se connecter ou de se déconnecter, et de transcender symboliquement la normalité de l’existence qu’elle considère comme « l’apocalypse de l’art », un scénario où la normalité représente la plus grande menace pour la création et la survie de son propre art. Ce n’est autre que sa mère qui lui a insufflé cette sensibilité artistique dès son plus jeune âge. Logée dans son subconscient, cette inclination s’est développée en véritable extension et expression de son « moi », ainsi chacune de ses photographies est un autoportrait. L’art est devenu— et demeure — une partie indissociable d’elle, dont il lui est impossible de se départir, « Plus on s’éloigne de son art, plus on a de chances de l’oublier », affirme-t-elle.
Son éducation académique dans la Russie post-soviétique et son intérêt pour le comportement émotionnel l’ont amenée à étudier la psychologie clinique, qui lui permettra de construire les bases de sa transformation vers la photographie. Cette discipline a formé un cadre dans lequel elle n’est pas limitée, et comme elle cite Sebastião Salgado : « Si tu es jeune et que tu as le temps, étudie. Étudie l’anthropologie, la sociologie, l’économie, la géopolitique. Étudie de façon à pouvoir comprendre ce que tu photographies. » Porodina ne perçoit pas la photographie comme une interaction humaine ordinaire, mais plutôt comme un rituel magique, où l’on peut se rencontrer dans une autre dimension et insuffler mutuellement nos réalités. « Seulement quelques personnes dans ma vie ont le pouvoir de me transporter dans leur dimension et je les appelle mes muses. » Porodina se réfère métaphoriquement à son essence comme à un verre d’eau dans lequel les influences extérieures viennent y infuser de la couleur. L’artiste est fermement convaincue de faire ce qu’elle sait intuitivement, à l’instar de son esprit, elle vit dans l’instant présent. Plutôt que de réfléchir à l’avenir, elle l’envisage en termes de transformation : s’épanouir pleinement à travers l’apprentissage et l’expérience, autant que possible.
Découvrez le coffret d'art Wombat 42 de Elizaveta Porodina.
La mode
Une cigarette allumée plantée sur la langue de Bella Hadid, un serpent noir glissant le long d’une colonne vertébrale, un corps nu couvert de boue, du lait qui s’échappe d’une bouche ou un œuf qui s’écrase sur une mule en python : c’est le monde érotique et délicat d’Harley Weir. La précision et l’audace de ses compositions séduisent l’industrie du luxe. En 2015, elle réalise « Legs are not doors » pour Proenza Schouler et remporte le Milano Fashion Film Award. L’artiste travaille pour Céline, Balenciaga, Dior, Stella McCartney, voyage en Iran pour Louis Vuitton Fashion Eye. Le rouge signature estampille souvent ses clichés, farde les yeux, maquille les bouches, habille les mannequins. Les portraits d’Harley Weir font la couverture de Vogue, AnOther Magazine et Dazed and Confused. Moins d’une décennie suffisent à Harley Weir pour être mondialement reconnue pour ses photographies d’art.
Le corps
Dans l’œuvre d’Harley Weir, le corps est un sanctuaire. Il est tordu, détaillé, maquillé, mouillé, souillé, fragmenté face à l’objectif. La photographe sublime la banalité, ses clichés sont provocants. « Je veux seulement susciter une émotion. Peu importe que la personne soit dégoûtée ou que cela lui rappelle l’amour. », explique-t-elle en 2012 à Bullett. Elle explore ainsi les fonctions du corps féminin dans le cinquième numéro de Baron Magazine, Function. Ses clichés de tétons, de poils et d’allaitement questionnent la féminité. Le corps de l’homme, elle l’ausculte aussi dans son livre FATHER publié chez IDEA. Ses photographies crues éprouvent les canons esthétiques masculins et ne manquent pas de poésie.
L’engagement
Harley Weir qui a photographié Greta Thunberg pour la couverture d’i-D est une artiste engagée. Depuis 2015, elle publie sur un compte Instagram (@rubbish_1.2) des centaines d’images de déchets. La photographe des grands créateurs s’insurge contre la mode jetable et revendique le zero waste. Ses clichés de poubelles ont été exposés au Soft Opening dans la station de métro de Piccadilly Circus, et les fonds récoltés reversés à Great British Beach Clean.
Harley Weir est discrète et son engagement personnel. Elle a appris la céramique auprès de son père diagnostiqué de la maladie d’Alzheimer. Ses céramiques aux formes tarabiscotées sont vendues aux enchères, et les ventes financent la recherche contre la maladie. Harley a photographié The Gate, un centre d’art-thérapie pour des artistes touchés par des troubles d’apprentissage.
Harley Weir aborde la géopolitique sans se prononcer. Ses photographies d’art sont exposées pour la première fois à Amsterdam au Foam Fotografie Museum, en 2016. L’exposition Boundaries est consacrée aux frontières disputées qu’Harley a photographiées en Israël, en Géorgie, en Russie. En 2018, la Biennale de Brighton expose ses clichés du démantèlement du camp de migrants de Calais en 2016. Cette série est publiée chez Loose Joints dans le livre Homes. Les profits de ses ventes permettent de reverser plus de dix mille livres à la Cimade, une association d’aide aux réfugiés. À Calais, Harley Weir n’a photographié que les lieux. Elle rend hommage aux migrants, mais fuit le voyeurisme.
Digresser
L’artiste confie dans un entretien avec Ssense qu’elle s’éloigne de la photographie de mode, « épuisée de faire des portraits ». Son dernier ouvrage Paintings rassemble des études de surface et Harley Weir semble digresser de son œuvre. On devine pourtant des formes humaines dans les fissures, les peintures, les textures des surfaces. En 2017 également, la Cob Gallery à Londres présente ses peintures et collages abstraits au sein d’une exposition dédiée au corps. Face à l’objectif d’Harley, les surfaces revêtent la même intensité qu’un modèle humain. La photographe pose un regard intime, élégant et provocant sur chacun de ses sujets. Elle questionne la frontière entre l’artiste et son sujet.
Les frontières
Interroger et transgresser les frontières est peut-être la caractéristique de l’œuvre prolifique d’Harley Weir. Les frontières physiques, les frontières politiques, les frontières du genre, la frontière entre le dégoût et le désir. Ses photographies capturent leurs modèles avec une acuité extraordinaire, sublimée par la composition et la lumière. La bienséance cède à l’intimité.
Découvrez le coffret de Harley Weir.
Texte : Salomé Bataille
Crédit Photo : Rebecca Storm/Ssense
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Depuis lors, Gregory Halpern a publié cinq ouvrages de photographies, dont Omaha Sketchbook (MACK, 2019) et ZZYZX (MACK, 2016) d’où sont tirées une partie des images de ce portfolio. ZZYZX regroupe une suite de clichés allant du désert Californien au pacifique, en passant par Los Angeles. L’ouvrage n’invente ni les lieux ni les personnages, mais Gregory Halpern y intègre un travail de fiction et de fantaisie. Son processus créatif s’apparente à un tâtonnement.
Découvrez le coffret Wombat No. 40 de Gregory Halpern.
]]>Stanley Kubrick est né dans le Bronx en 1928. Jeune homme, il étudie au lycée Howard Taft où il montre plus d’enthousiasme à nourrir un intérêt déjà sérieux pour la photographie plutôt que pour l’enseignement strictement scolaire proposé. En 1945, alors qu’il est encore au lycée, il réussit à vendre sa première photographie au magazineLook. Directement après l’obtention de son diplôme, il commence à travailler pour ce magazine, préférant l’expérience de la vie réelle à l’université. Avec Look, Kubrick apprend à maîtriser les techniques de cadrage, de composition et d’éclairage pour la réalisation d’images saisissantes. Il affine également sa manière de voir et développe une fascination pour les relations humaines, photographiant parfois des sujets peu méfiants engagés dans des interactions intimes ou capturant plutôt la curiosité des autres, ceux qui regardent. Sa capacité à observer la complexité de la vie psychique d’un individu avant de la traduire en une forme visuelle transparaît déjà dans ses multiples portraits de personnalités. De plus, en travaillant pour Look, il a pu bénéficier d’un accès privilégié aux coulisses des principaux médias d’après-guerre : le théâtre, la radio et le cinéma. Ses nombreux portraits de personnalités lui ont donné une expérience de première main pour comprendre la manière dont les célébrités façonnent leurs personnages publics. Souvent présent sur les plateaux, il a pu ainsi observer de près les différentes étapes du processus de production. Dans plusieurs entretiens, Kubrick a reconnu que son expérience chez Lookavait déterminé sa carrière : « à l’âge de 21 ans, j’avais déjà passé quatre années à observer comment les choses fonctionnaient dans le monde. [...] Je pense que si j’avais choisi l’université je ne serais jamais devenu réalisateur. »
Découvrez le coffret Wombat No. 38 de Stanley Kubrick.
JR est né en 1983 en région parisienne, il vit et travaille entre Paris (France) et New York (USA).
En 2001, l’artiste trouve un appareil photo dans le métro et documente les virées nocturnes de tagueurs en pleine action dans le métro ou sur les toits de Paris. Il en a che les images dans les rues et sur les toits. Pour des raisons d’économie, il utilise des photocopies qu’il colle et encadre ensuite de peinture à la bombe a n qu’on ne les confonde pas avec un a chage publicitaire ou politique. Il crée ainsi « Expo 2 Rue » en utilisant l’espace public comme une galerie à ciel ouvert. Cette démarche constitue la source d’une œuvre dont la forme sera en perpétuelle évolution.
Avec la collaboration du réalisateur Ladj Ly, JR développe depuis plus de quinze ans des projets à Clichy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis) à l’est de Paris.
En 2004, il inaugure Portrait d’une génération, série de portraits des jeunes habitants qu’il colle illégalement en grand format noir et blanc sur les murs du quartier. Suite aux émeutes urbaines de 2005 dont Clichy-Montfermeil est l’épicentre, JR retourne sur les lieux pour reprendre son travail photographique. Il s’empare d’un objectif 28 millimètres qui lui permet de se rapprocher le plus possible de ses modèles et d’en déformer les visages « comme les médias déforment notre vision de la banlieue », explique-t-il. Une sélection de ces images sera collée dans Paris et sur les murs extérieurs de la MEP en 2006.
En 2017, JR poursuit sa collaboration avec Ladj Ly. Les deux artistes photographient 750 habitants, travailleurs ou passants, en leur faisant rejouer des instants de leur vie quotidienne et les assemble dans une fresque monumentale, épique et rythmée à la manière des peintures de Diego Rivera (1886-1957). JR déploie les visages et les mémoires de ces habitants qui vivent la faillite de l’utopie de Clichy-Montfermeil, son chômage, ses drogues, ses révoltes sociales et ses mutations urbanistiques, du Projet de Rénovation Urbaine amorcé en 2012 jusqu’à la création du projet « Médicis Clichy Montfermeil. »
« A chaque fois je pense connaître la cité par coeur mais tout se transforme, tout est toujours bouillonnant de vie. Mon travail est lié à l’architecture : l’architecture qui a le pouvoir d’unir comme d’enfermer. Cette fresque dresse une image de Clichy-Montfermeil composé des portraits des di érentes générations qui ont vu l’utopie de ce quartier se délabrer, la misère et les tensions sociales s’exacerber au point d’avoir été, suite à la mort des adolescents Zyed et Bouna en 2005, le point d’embrasement des émeutes les plus importantes de l’Histoire de France. Un portrait de ceux qui s’e orcent de remettre de la poésie dans le ciment.» JR
Découvrez le coffret Wombat No. 37 de JR.
Date de naissance : 29 décembre 1990, Cambridge, Royaume-Uni.
Formation : Jack Davison photographie dès l’âge de 15 ans ses proches et les étrangers de son village natal dans la campagne d’Essex au sud-est du Royaume-Uni. Autodidacte, sa première rencontre avec la photographie se fait sur Internet, où il se forme grâce aux photographes qu’il rencontre en ligne. Des sites phares comme Flickr lui permettent de partager ses inspirations et surtout d’échanger avec d’autres photographes comme Brett Walker, son mentor. Son expérience est donc fermement ancrée dans les pratiques des communautés en ligne. Davison a également étudié la littérature anglaise à l’université de Warwick.
Esthétique : L’expérimentation fait partie intégrante du travail de Davison. Instinctives et audacieuses, ses photographies prennent à contre-pied les codes esthétiques et les genres, de la photographie animalière en passant par la nature morte, du portrait de mode jusqu’aux compositions abstraites dignes de peintres surréalistes. S’il est plus à l’aise avec le noir et blanc, Davison manie également avec brio les couleurs saturées.
Sources d’inspiration : Le monde qui l’entoure de manière générale. Mais aussi Salvador Dalí, Pablo Picasso, la photographie moderniste, Man Ray, Irving Penn, August Sanders, Vivian Maier, Walker Evans, le livre « Least Wanted » de Mark Michaelson, les images chinées, ou encore les vieilles photographies de famille abandonnées qu’il collectionne.
Anecdotes : L’un des rêves de Davison était de devenir biologiste marin. Lorsqu’il réalise un travail de commande, il prend toujours une photographie pour son travail personnel. Davison aime les chiens, la nature et les ombres. Il aime pardessus tout désorienter les spectateurs.
Découvrez le coffret Wombat No. 36 de Jack Davison.
9 avril 1933 (Zürich, Suisse) - 20 octobre 2014 (Zürich, Suisse)
Formation : Entre 1949 et 1953, Burri étudie à l’École des Arts Appliqués de Zurich. Après avoir obtenu son diplôme, il est d’abord attiré par le cinéma et travaille pendant une courte période comme assistant-caméraman pour la Walt Disney Film Production en Suisse. Mais c’est finalement vers la photographie qu’il décide de s’orienter. Dans les années 1950, il collabore avec de grands magazines, notamment pour Life. Il rejoint l’agence Magnum Photos à partir de 1959.
Esthétique : Si Burri est l’une des figures tutélaires du photojournalisme du XXe siècle, il gardera toute sa vie un goût prononcé pour le graphisme et l’expression personnelle. En plus de soixante ans de carrière, il a couvert les grands événements historiques, politique et culturels, tout en réalisant des séries de portraits de célébrités devenus iconiques (Che Guevara, Pablo Picasso, Giacometti, Le Corbusier...).
Sources d’inspiration : Ses professeurs-photographes Hans Finsler, Alfred Willimann et le peintre expressionniste Johannes Itten de l’École des Arts Appliqués de Zurich, le cinéma documentaire, le photographe français Henri Cartier-Bresson.
Actualités 2018 : Exposition Les Pyramides Imaginaires aux Rencontres de la photographie d’Arles (Arles) ; Les pyramides imaginaires de René Burri, ouvrage publié aux éditions Textuel (Paris).
Découvrez le coffret Wombat No. 35 de René Burri.
Date de naissance : 25 août 1992 à Shreveport, Lousiane, Etats-Unis.
Formation : Ashley a étudié à Parsons The New School for Design à New York, où il s’est concentré sur la photographie. Il obtient plus tard une licence en psychologie à la Louisiana State University à Shreveport.
Esthétique : Les œuvres d’Ashley sont résolument narratives. Une certaine atmosphère de cinéma et de théâtre emplit ses photographies aux couleurs rétro et nostalgiques, caractéristiques selon lui des petites villes du sud des Etats-Unis.
Influences : Son expérience dans le théâtre mélangée aux approches psychologiques et cinématographiques. Mais aussi les personnalités comme Cindy Sherman, en passant par Guy Bourdin et Irving Penn, pour leur utilisation de la couleur et de la narration.
Actualités : En juin 2018 expositions “Go__Yourself” à Firehouse Gallery, Baton Rouge, LA, et “Faces” à Brooklyn, NYC. L’artiste travaille également sur plusieurs projets de lms, dont avec un ancien réalisateur proche des superstars warholiennes. Il terminera prochainement une nouvelle série sur les identités marginalisées du sud.
Découvrez le coffret Wombat No. 34 de Ransom Ashley
Date de naissance : 19 avril 1928 (New York, États-Unis)
Formation : William Klein suit dans sa jeunesse des études de sociologie au City College de New York avant d’effectuer son service militaire. Installé à Paris à la fin des années 40, il étudie à la Sorbonne et apprend la peinture dans les ateliers d’André Lhote et de Fernand Léger. Il découvre la photographie après avoir gagné un Rollei Flex lors d’une partie de poker à l’armée puis s’essaie, en chambre noire, à diverses expérimentations abstraites et lumineuses. En 1954 au Salon des Réalités Nouvelles, il rencontre Alexander Liberman, directeur artistique de Vogue, qui lui propose une collaboration qui durera plus de dix ans.
Esthétique : L’art de William Klein est une ode à la frénésie visuelle. Allant à l’encontre de toute catégorie, il est à la fois pionnier de la « Street Photography », révolutionnaire de la photographie de mode, cinéaste et artiste conceptuel accompli.
Sources d’inspiration : La peinture abstraite de Fernand Léger, le cinéma de l’exubérant réalisateur italien Federico Fellini, les grandes métropoles internationales.
Actualités 2018 : Rétrospective William + Klein à la Galerie Polka (Paris) ; exposition collective Photographisme. Klein, Ifert, Zamecznik au Centre Pompidou (Paris) ; exposition collective New Planet Photo City au 21_21 Design Sight (Tokyo).
Découvrez le coffret Wombat No. 33 édition spéciale William Klein.
Année de naissance : 1976 (Copenhague, Danemark)
Formation : Jacob Aue Sobol est un photographe danois. Après des études à l’European Film College (Danemark) entre 1997 et 1998, il entre à Fatamorgana, l’école danoise de photographie documentaire et artistique, avant de rejoindre l’agence Magnum Photos en 2007 en tant que photographe nominé.
Esthétique : Jacob Aue Sobol a développé un style expressif en noir et blanc. Son langage photographique, quoique profondément ancré dans le documentaire, dévoile une sensibilité à eur de peau.
Influences : Christer Strömholm, JH Engström, Anders Petersen, William Klein, et Daido Moriyama.
Découvrez Novossibirsk, Russie, 2013, le tirage photographique de Jacob Aue Sobol dans le coffret Wombat N°31.
Credit photo : © Ivanov Iskander
]]>Né le 14 février 1949 (New York, États-Unis). Décédé le 19 mai 2017 (Paris, France)
Formation : Stanley Greene débute la photographie à 11 ans. Engagé, militant contre la guerre du Vietnam, il devient l’assistant du photographe William Eugene Smith au début des années 1970. Il rejoint l’Agence VU’ en 1991. En 2007, il participe à la création de l’agence NOOR.
Esthétique : L’œuvre de Stanley Greene est sans concession, sincère et marquante. Depuis ses premiers clichés bruts de la scène punk à San Francisco dans les années 70, en passant par la chute du mur de Berlin en 1989 qui lance sa carrière de photographe de guerre, il n’a eu de cesse de « révéler les vérités cachées ». Grand reporter de guerre, il capture la réalité la plus sombre de régions et pays déchirés par les conflits comme le Cachemire, le Haut-Karabagh, le Liban, l’Irak, la Somalie, le Rwanda, et particulièrement les anciennes républiques soviétiques comme la Tchétchénie.
Influences : William Eugene Smith, Richard Avedon, Don McCullin, Gordon Parks, Roy DeCarava, la peinture et la musique.
Actualité 2018 : Création d’une Fondation Stanley Greene par l’agence NOOR, courant 2018. Exposition “Polka 10 ans” à la galerie Polka du 10 novembre 2017 au 20 janvier 2018.
Découvrez, Grozny, Tchétchénie, 2001, le tirage de Stanley Greene dans le coffret Wombat N°31.
Credit photo : Stanley Greene, 2010. Jérôme Bonnet pour Liberation / Modds
]]>Date de naissance : 7 janvier 1973 (Chine)
Formation : Sculpteur de formation, Liu Bolin obtient une licence en art au Shandong Arts Institute en 1995, qu’il complète par un master en sculpture à la prestigieuse Central Academy of Fine Arts (CAFA) de Beijing en 2001. Il est l’élève puis l’assistant du sculpteur chinois contemporain Sui Jianguo avant de se lancer en tant qu’artiste indépendant. Il fait aujourd’hui l’objet d’expositions dans le monde entier et est collectionné par les plus grands musées internationaux.
Esthétique : Les œuvres de Liu Bolin s’inscrivent à la frontière entre la photographie et la performance. Souvent nommé « l’homme invisible » pour son camouflage fait de peintures, il pose la question universelle des bouleversements qui confrontent l’Homme à son environnement.
Influences : Andy Warhol, Francis Bacon et Pablo Picasso.
Découvrez le coffret Wombat N°30 de Liu Bolin.
Date de naissance : 8 juillet 1985 (France)
Formation : Libre penseur et créatif invétéré, Paul Rousteau entre à l’École Steiner Waldorf en France, puis débute un enseignement artistique à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai en Belgique, pour ensuite étudier la photographie à l’École de photographie de Vevey en Suisse. La presse nationale et internationale (The New Yorker, M Le Monde, Dazed & Confused, i-D...) comme les grandes marques mondiales (Cartier, Diptyque, Louis Vuitton...) s’arrachent ses photographies.
Esthétique : L’approche de Paul Rousteau s’articule autour de la couleur. Il recompose à l’envie des narrations visuelles dans lesquelles le mélange d’images s’unit autour d’une palette de couleurs communes.
Influences : Jérôme Bosh et notamment son tableau Le Jardin des délices, l’art brut, Claude Monet, la tenture de l’Apocalypse, Henri Matisse, Fra Angelico, Pierre Bonnard, et l’art Waldorf.
Actualité 2017 : Paris Photo en Novembre avec la Galerie du jour Agnès b., une exposition personnelle avec la Galerie Für Moderne Fotografie (Berlin), une autre avec la Galerie Forma, et un livre pour Louis Vuitton qui sortira en 2018.
Découvrez le coffret Wombat N°29 de Paul Rousteau.
Crédit photo : Fred Chapotat
Découvrez son tirage photographique numéroté dans le coffret Wombat N°28.
Naissance : New York, 1968
Formation : Alessandra a vécu en Argentine de 1970 à 2003. Aujourd’hui installée à San Francisco, elle a reçu de nombreuses distinctions, dont une bourse de la Fondation Guggenheim et un prix de la Fondation Hasselblad.
Esthétique : « L’envie de partager des histoires et de laisser un souvenir des vies vécues est au cœur de mon travail. »
Influences : « J’ai commencé à prendre des photographies délibérément dès l’enfance. Dans la bibliothèque de ma mère il y avait des livres de Chim, Dorothea Lange, Jacques Henri Lartigue et surtout Wisconsin Death Trip. »
Découvrez son tirage photographique numéroté dans le coffret Wombat N°28.
Nationalité : Américaine
Date de naissance : 6 mars 1938 (New York)
Formation : Joël s’est lancé dans la photographie en 1962. Il est « photographe de rue » dans la lignée d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Frank et il a transformé cet art en utilisant la couleur de façon novatrice. Il a reçu plus d’une douzaine de prix, dont la Bourse Guggenheim et le Deutscher Fotobuchpreis.
Esthétique : défenseur de la première heure de la photographie couleur (au milieu des années 60), Meyerowitz a largement contribué au changement de regard sur la photographie couleur, passant de la méfiance à l’acceptation presque universelle.
Influences : Henri Cartier-Bresson, Walker Evans, August Sander et Eugène Atget... mais ce qui l’a le plus profondément influencé fut sa rencontre avec Robert Frank en 1962.
Découvrez Wombat N°27 le coffret de Joel Meyerowitz.
Date de naissance : 14 décembre 1968
Formation : directeur artistique dans la publicité, Sacha Goldberger reprend ses études en 2003 aux Gobelins où il suit une formation à la photographie. Ses séries sur Mamika connaissent immédiatement un véritable succès et ont fait l’objet de très nombreuses expositions.
Esthétique : Sacha aime raconter des histoires fabriquées de toutes pièces avec un grain de folie et une grande rigueur. Dans ses images, souvent décalées, l’humour côtoie la tendresse, la légèreté souligne la profondeur, la culture populaire s’acoquine à la peinture classique.
Influences : les peintres Edward Hopper, Velasquez et Rembrandt, le cinéaste Tim Burton et les photographes Stephen Shore, Erwin Olaf et Gregory Crewdson.
Découvrez son portfolio dans Wombat N°11 et son coffret dédié Wombat N°26.
Date de naissance : 1er novembre 1979
Formation : plasticien et photographe, Thomas Mailaender suit des études de photographie aux Arts décoratifs de Paris. Exposé en France et à l’international, il intervient régulièrement à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne.
Esthétique : Thomas Mailaender collectionne les images produites par des amateurs qu’il glane sur Internet ou dans des marchés aux puces. Loufoques, triviales ou poétiques, elles ont toutes une dimension sociologique. L’artiste les stocke et les classe avant de se les réapproprier - par le montage, le dessin, l’agrandissement,l’incrustation, la mise en scène - ce qui leur donne un sens nouveau et un statut d’œuvre d’art.
Influences : Mike Kelley pour sa façon de réutiliser les objets et Sigmar Polke pour son traitement du réalisme social.
Découvrez son tirage pigmentaire numéroté pour Wombat N°25.
21 novembre 1937 - 2 septembre 2015
Formation : écrivain et photographe, Denis Roche a publié plus de trente livres et a fondé en 1974 la collection Fiction & Cie (Ed. du Seuil). Ses photographies sont exposées partout dans le monde depuis 1978. En 1980, il participe à la création des Cahiers de la photographie et reçoit, en 1997, le Grand prix de photographie de la Ville de Paris.
Esthétique : Denis Roche expose ses réflexions sur l’acte photographique dans La Disparition des lucioles. Son œuvre est traversée par la question du Temps et par une expérimentation formelle.
Influences : Le Boîtier de mélancolie regroupe 100 textes de Denis Roche sur 100 photographies, de Nicéphore Niépce à Bernard Plossu.
Découvrez son tirage numéroté dans Wombat N°25.
Formation : autodidacte, Tom quitte l’école à 17 ans. En 2015, il est sélectionné pour Downstairs at Mother qui regroupe les photographes britanniques émergents les plus intéressants selon la célèbre agence de publicité Mother.
Esthétique : Tom aime faire le portrait de marginaux issus des subcultures qui l’entourent : femmes bodybuildées, travestis, sapeurs, etc. Il caste ses sujets dans la rue, via les réseaux sociaux, etc.
Influences : parmi les livres de photo qui envahissent son studio, on en trouve sur Richard Avedon, Diane Arbus, Alec Soth, Katy Grannan. Un livre de Nicolas Nixon vient de rejoindre sa collection.
Actualité : de belles commandes et des projets à long terme en Grande-Bretagne et aux USA. En parallèle, Tom est toujours à l’affut de nouveaux sujets.
Découvrez le tirage de Tom Johnson pour Wombat N°24.
]]>Formation : Arthur s’intéresse d’abord à la peinture, qu’il étudie au Hunter Collège, avant d’abandonner cet art, trop solitaire, au profit de la photographie. Un seul cliché suffit à lui ouvrir les portes du magazine Vogue pour les 35 prochaines années...
Esthétique : avec ses modèles évoluant librement dans des décors naturels, Arthur révolutionne la photographie de mode. Shooter en extérieur, là où les vêtements seront réellement portés, devient sa marque de fabrique.
Influences : la musique et la danse, et plus particulièrement le ballet et le jazz, ainsi que les rues de New York, jouent un grand rôle dans son œuvre.
Actualité: après avoir récemment travaillé pour Roland Garros et le magazine Elle, Arthur se consacre à son nouveau livre de photographies intitulé Ballet. Exposition The Big Picture à partir du 28 septembre jusqu’au 5 novembre 2016 chez colette au 213 rue St Honoré, Paris 1er.
Découvrez le tirage photographique numéroté de Arthur Elgort pour Wombat N°24.
]]>Patricia Anne "Tish" Murtha (14 Mars 1956 - 13 Mars 2013)
Formation : Tish quitte l’école à 16 ans. Elle enchaîne les petits boulots avant de découvrir la photographie en suivant des cours du soir. Son professeur l’encourage à postuler à L’Ecole de Photographie Documentaire de Newport créée par David Hum, membre de l’agence Magnum et l’aide à obtenir une bourse.
Esthétique : son diplôme en poche, elle retourne dans le Nord Est de l’Angleterre, où elle a grandi dans un HLM avec ses neuf frères et sœurs, dans le but d’utiliser son talent pour mettre en lumière les difficultés sociales que connait sa communauté sous Thatcher, et dont elle a elle-même souffert.
Influences : Tish est une amie de Chris Killip, photographe originaire de l’île de Man et admire le travail de Josef Koudelka, photographe tchèque membre de l’agence Magnum.
Actualité : Ella, la fille de Tish, et son cousin David, mettent tout en œuvre pour faire connaître le travail de Tish, oublié lors du passage à l’ère numérique. Ensemble, ils ont créé un site internet et sont en train de scanner l’intégralité des archives de Tish soit plus de 1000 négatifs.
Découvrez le portfolio de Tish Murtha dans Wombat N°24.
]]>Découvrez le tirage photographique de Maud Chalard dans Wombat N°23.
Credit photo : Théo Gosselin
]]>Formation : après un diplôme de design graphique, Théo baroude avec ses appareils photo un peu partout, notamment en Europe et aux USA. Il fait en parallèle des photos pour la mode et la publicité afin de financer ses voyages.
Esthétique : Théo travaille exclusivement en lumière naturelle, au plus proche de ses modèles qui sont principalement des amis ou des personnes rencontrées lors de ses aventures. Ses images sont pour la plupart des scènes de vie capturées sur le vif en argentique qui montrent « de vraies émotions vécues et pas mal de bonheur. »
Influences : le cinéma indépendant américain et la musique qui va avec. « J'essaye de faire des photographies qui se rapprochent d'un film, j'aime quand les gens inventent des histoires derrière mes images. »
Actualité : quelques semaines en Suède puis en France avant de repartir aux USA cet automne avec Maud pour voir « comment la nature se transforme à cette période de l'année. »
Découvrez le tirage de Théo Gosselin pour Wombat N°23.
Credit photo Maud Chalard
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